Créer une entreprise à Dubaï : comment choisir entre mainland et free zone aux EAU sans se perdre dans les subtilités réglementaires ? Ce guide compare les structures juridiques clés : mainland et free zone, pour vous éviter des erreurs coûteuses. Entre accès au marché émirien (direct pour le Mainland, via un distributeur pour la Free Zone), avantages fiscaux conditionnels (0% sous statut « Qualified Free Zone Person ») et contraintes comme le bureau physique obligatoire en Mainland, chaque détail compte. Découvrez comment aligner votre choix sur vos ambitions : conquête locale, développement international ou optimisation fiscale, avec des critères clés comme les visas de résidence ou les coûts de licence.
Choisir sa structure d'entreprise aux EAU : le dilemme mainland vs free zone
Les Émirats Arabes Unis attirent chaque année des milliers d’entrepreneurs grâce à leur environnement business-friendly et leurs infrastructures de classe mondiale. Pourtant, le succès d’une implantation à Dubaï ou ailleurs dans le pays dépend d’un choix crucial : opter pour une structure juridique en mainland ou en free zone. Cette décision conditionne votre accès au marché local, vos obligations fiscales, votre capacité à recruter et même votre éligibilité aux marchés publics.
Une free zone offre des avantages indéniables : propriété étrangère à 100 %, exonération d’impôt sur les sociétés (pour les entités qualifiées), et un processus d’immatriculation simplifié. Idéal pour les activités internationales ou digitales, ce modèle reste cependant limité pour opérer directement dans le marché local, sauf via un distributeur ou partenaire commercial. À l’inverse, une société en mainland permet un accès total au territoire émirati, y compris aux appels d’offres gouvernementaux, mais impose des coûts plus élevés et des contraintes administratives plus strictes.
Avant de plonger dans le comparatif détaillé, il est essentiel de comprendre les étapes clés de la création d’entreprise à Dubaï en 2025. Ce guide pratique vous accompagnera dans les démarches préalables, depuis l’obtention de votre licence jusqu’à l’ouverture de votre compte bancaire. Avec Clemenceaugroup, spécialiste de l’expatriation et de l’implantation d’entreprises, vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé pour structurer votre projet en fonction de vos objectifs.
Société mainland et société free zone : les définitions à connaître
La société mainland : l’accès direct au marché émirien
Une société mainland est enregistrée par le Département du Développement Économique (DED) d’un émirat. Elle opère sans restriction sur le marché local des EAU et à l’international. Depuis décembre 2020, elle autorise une détention à 100% par des étrangers pour la plupart des activités, sans nécessiter de partenaire local.
Exemple : une entreprise de construction ciblant des marchés publics ou un cabinet de consulting orienté vers des clients locaux privilégiera cette structure. Elle est soumise à un impôt de 9% sur les bénéfices nets annuels dépassant 375 000 AED (indépendamment du chiffre d’affaires). Un bureau physique est requis, avec des visas délivrés selon la surface du local (généralement 1 visa pour 100-120 pieds carrés à Dubaï).
La société free zone : une porte sur l’international
Une société free zone s’établit dans une zone franche avec des réglementations autonomes. Chaque zone cible un secteur : commerce international, technologie ou finance. Exemple : le Dubai International Financial Center (DIFC) attire les banques, Jebel Ali Free Zone (JAFZA) convient aux logisticiens.
Avantages : 100% de propriété étrangère, exonérations fiscales (sous conditions) et rapatriement libre des bénéfices. En revanche, elle ne peut vendre directement sur le marché local sans distributeur ou partenaire commercial. Les coûts varient selon les zones, avec des options flexibles (bureaux virtuels, flexi-desks). Adaptée à une startup tech ou un exportateur de matières premières.
Pourquoi consulter Clemenceaugroup ? Le choix dépend de votre stratégie. La société mainland est essentielle pour le marché local et les marchés publics, tandis que la free zone optimise les avantages fiscaux pour des activités internationales. Les réglementations évoluent : un expert local garantit une décision éclairée. Clemenceaugroup accompagne les entrepreneurs dans cette démarche, de la création aux visas.
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Mainland ou free zone : le tableau comparatif pour une décision rapide
Le tableau comparatif ci-dessous résume les critères clés pour choisir entre Mainland et Free Zone aux EAU. Cette synthèse permet d’évaluer les différences en matière de propriété, d’accès au marché, de fiscalité et d’exigences opérationnelles.
| Critère | Société Mainland | Société Free Zone |
|---|---|---|
| Propriété | 100 % étrangère pour la plupart des activités (depuis 2020). | 100 % étrangère sans restrictions. |
| Accès au marché | Accès direct à tout le marché EAU et international. | Accès limité à la zone et à l’international. Distributeur local requis pour le marché Mainland. |
| Activités commerciales | Large éventail d’activités (commerciales, industrielles, professionnelles). Contrats gouvernementaux autorisés. | Activités spécifiques à la licence et à la zone (ex. e-commerce, technologie). |
| Exigences de bureau | Bureau physique obligatoire (taille variable selon l’émirat). Bureau virtuel interdit. | Options flexibles : bureau virtuel, flexi-desk ou bureau physique selon la zone. |
| Visas de résidence | Nombre de visas basé sur la surface du bureau loué (environ 1 visa par 100-120 sq ft à Dubaï). | Nombre de visas limité par taille/type de bureau (ex. 3 visas pour un flexi-desk). |
| Impôt sur les sociétés | 9 % sur les bénéfices nets supérieurs à 375 000 AED. | 0 % pour les « Qualified Free Zone Persons » respectant les conditions, sinon 9 %. |
| Autorité de régulation | Département du Développement Économique (DED/DET) de l’émirat. | Autorité spécifique à la zone (ex. DMCC, RAK ICC). |
Accès au marché et activités : quel est votre terrain de jeu ?
Choisir entre une entreprise Mainland et une Free Zone aux Émirats Arabes Unis dépend de votre marché cible. Si vous visez le marché émirien ou des contrats gouvernementaux, le Mainland est incontournable. Pour un business tourné vers l’étranger, la Free Zone offre des avantages fiscaux et une flexibilité accrue.
Le mainland, pour conquérir le marché local
Une société Mainland permet d’opérer librement sur l’ensemble du territoire des EAU. Elle est idéale pour les activités de services comme un cabinet d’architecture à Business Bay, un restaurant à Jumeirah ou une entreprise de construction locale. Depuis 2020, 100 % de propriété étrangère est autorisé dans la majorité des secteurs, supprimant le besoin d’un partenaire local pour la plupart des activités.
Accréditée par le Département du Développement Économique, elle donne accès aux contrats gouvernementaux et aux marchés locaux sans intermédiaire. Un bureau physique est requis, permettant de générer des visas en fonction de la surface louée (environ 1 visa par 100-120 pieds carrés à Dubaï). Pour vous guider, créer une société Mainland LLC avec Clemenceaugroup assure une intégration fluide.
La free zone, pour une ambition internationale
La Free Zone est le choix stratégique si l’essentiel de votre clientèle est à l’étranger. Elle excelle dans le commerce international et les services globaux, comme une plateforme e-commerce livrant hors des EAU ou une agence de développement logiciel collaborant avec des clients internationaux. Les avantages ? 0 % d’impôt sur les sociétés (sous conditions), 100 % de propriété étrangère et des processus d’enregistrement simplifiés.
Cependant, son accès au marché émirien est limité : un distributeur local ou partenaire commercial est nécessaire pour vendre sur le Mainland. Les secteurs clés incluent le trading, l’e-commerce, la logistique ou les services B2B. Pour un démarrage clé en main, créer une société en Freezone via Clemenceaugroup garantit un accompagnement personnalisé, de la licence au choix de la zone adaptée à votre activité.
Fiscalité et coûts : l'impact sur votre business model
L’impôt sur les sociétés : la nouvelle donne à comprendre
L’entrée en vigueur de l’impôt sur les sociétés de 9% aux Émirats Arabes Unis marque un tournant majeur. Appliqué aux bénéfices nets excédant 375 000 AED, il concerne principalement les entreprises Mainland. Important : cet impôt s’applique uniquement sur les profits nets, quel que soit votre chiffre d’affaires. Une entreprise avec un CA de 10 millions d’AED mais des bénéfices nets de 300 000 AED ne paiera donc aucun impôt. Mais que se passe-t-il pour les Free Zones ?
Les entreprises en Free Zone bénéficient d’une exonération de 0%… à condition de respecter des critères stricts. Elles doivent obtenir le statut de Qualified Free Zone Person, ce qui implique :
- D’exercer des activités qualifiantes (fabrication, gestion de navires, réassurance, etc.)
- De maintenir une substance économique suffisante (bureau physique, employés)
- De limiter leurs transactions avec le Mainland (exceptions rares)
- De respecter les règles de prix de transfert
Une Free Zone perd son avantage fiscal si elle collabore de manière significative avec le Mainland. Dans ce cas, son bénéfice devient imposable à 9%. Par exemple, une entreprise de logistique basée à Jebel Ali perd son exonération si elle fournit des services principalement à des clients Mainland.
Coûts de création et de fonctionnement
Les structures diffèrent nettement en termes de dépenses. Les entreprises Mainland doivent supporter :
- Des coûts de licence élevés (14 900 à 27 000 AED selon l’activité)
- Un loyer de bureau obligatoire (variant de 10 000 à 50 000 AED/an selon l’emplacement et la taille requise)
Les Free Zones offrent souvent des solutions plus flexibles. Les packages bureaux virtuels ou flexi-desks commencent généralement entre 15 000 et 25 000 AED/an dans des zones comme Dubai Multi Commodities Centre (DMCC). Cependant, les tarifs varient fortement selon la zone : un espace physique à Dubai Science Park coûte 15 000-40 000 AED/an. La TVA de 5% s’applique aux deux structures pour les transactions locales, sauf exceptions comme à Jebel Ali pour l’import/export.
Attention aux pénalités potentielles : le non-respect des règles de substance économique expose à des amendes de 10 000 à 50 000 AED selon la gravité de l’infraction. Clemenceaugroup accompagne les entrepreneurs dans ces choix stratégiques depuis 2019, avec un taux de conformité fiscale de 100% chez ses clients grâce à son réseau d’experts locaux et sa connaissance des 45 Free Zones des EAU.
Les implications pratiques au quotidien : visas, banque et substance
Choisir entre Mainland et Free Zone aux EAU dépasse les avantages fiscaux. Voici les défis liés aux visas, à l’ouverture bancaire et à la substance économique, souvent sous-estimés mais déterminants.
Flexibilité des visas de résidence
Les entreprises Mainland obtiennent des visas de résidence en fonction de la taille de leur bureau (environ 1 visa pour 100-120 pieds carrés à Dubaï), idéal pour les grandes structures. Les Free Zones limitent les visas selon le type de bureau : 1 à 2 visas pour un bureau virtuel (ex. DMCC), 3 à 6 pour un bureau physique (ex. Dubai Internet City). Cela convient aux petites équipes ou startups, mais pas aux entreprises à fort besoin de main-d’œuvre.
- Mainland : Adapté aux grandes entreprises (ex. logistique, distribution).
- Free Zone : Avantageux pour les freelances ou consultants.
Facilité d’ouverture de compte bancaire et substance économique
Les banques privilégient les sociétés Mainland, jugées plus « substantielles » grâce à leur bureau physique et visas locaux. Les Free Zones, surtout avec des bureaux virtuels, doivent justifier de leur activité via des contrats ou factures. Le concept de substance économique (ESR) impose de prouver une présence réelle : employés, actifs physiques, ou décisions prises localement. Le non-respect entraîne des amendes de 10 000 à 50 000 AED ou la perte de licence dans les cas graves.
Un bureau virtuel économique en apparence peut cacher des frais bancaires élevés (ex. solde minimum de 130 000 USD dans certaines banques). Chez Clemenceaugroup, nous accompagnons les entrepreneurs pour éviter ces pièges. Besoin d’un conseil personnalisé ?
Alors, mainland ou free zone ? Faites le bon choix pour votre projet
Synthèse : à chaque projet sa structure idéale
Le choix entre Mainland et Free Zone dépend de votre activité et de vos objectifs. Le Mainland est adapté pour cibler le marché local, les appels d’offres gouvernementaux ou lorsque vous avez besoin de nombreux visas. La Free Zone s’adresse aux activités 100 % internationales, aux start-up ou aux secteurs couverts par une zone spécialisée (ex. DMCC pour le commerce, JAFZA pour la logistique). Elle offre 100 % de propriété étrangère, des avantages fiscaux (0 % d’impôt sur les sociétés pour les entités qualifiées) et des visas liés à la taille du bureau.
- Mainland : marché local, nombreux visas, appels d’offres gouvernementaux.
- Free Zone : business international, coûts réduits, secteur spécialisé.
Il n’existe pas de solution universelle : tout dépend de vos ambitions et de votre secteur.
L’importance de l’accompagnement pour ne pas se tromper
Les règles des EAU évoluent rapidement. Une Free Zone non désignée peut perdre ses avantages fiscaux en réalisant l’essentiel de son chiffre d’affaires sur le Mainland. En Mainland, un bureau trop petit limite le nombre de visas disponibles. Ces erreurs coûteuses sont évitables avec l’accompagnement d’experts comme Clemenceau Group.
Nous vous aidons à sécuriser votre choix, en analysant votre modèle économique et les avantages fiscaux (TVA de 5 % sur le Mainland vs. 0 % dans certaines zones désignées). Découvrez les erreurs à éviter et nos services sur-mesure pour une implantation réussie : étude de faisabilité, création de société, optimisation des coûts.
Le choix entre Mainland et Free Zone dépend de votre projet, de votre marché cible et de vos besoins en visas ou fiscalité. Pour éviter les erreurs coûteuses, l’accompagnement d’experts comme Clemenceau Group est essentiel. Contactez-nous dès aujourd’hui pour une consultation personnalisée et concrétisez votre implantation aux Émirats en toute sérénité.
Quelle est la différence entre une société Mainland et une société Freezone ?
Les sociétés Mainland sont enregistrées auprès du Département du Développement Économique (DED) et opèrent librement sur le marché local des EAU et à l’international. Elles nécessitent un bureau physique et permettent un accès direct aux marchés publics. Les sociétés en Freezone, quant à elles, sont créées dans des zones économiques spécifiques, avec 100 % de propriété étrangère. Elles sont idéales pour le commerce international mais doivent passer par un distributeur local pour accéder au marché Mainland des EAU. Le choix dépend de votre marché cible et de vos besoins en visas ou en infrastructure.
Quel est le prix moyen pour créer une société en Freezone à Dubaï ?
Le coût de création d’une société en Freezone varie entre 10 000 et 50 000 AED selon la zone choisie (ex : DMCC, RAKEZ) et les activités autorisées. Cela inclut les frais de licence, de bureau virtuel ou physique, et d’enregistrement. Les zones comme Jebel Ali (JAFZA) ou Ras Al Khaimah (RAK FTZ) proposent des offres compétitives. À comparer avec les 20 000 à 40 000 AED pour une société Mainland, auxquels s’ajoutent un loyer de bureau obligatoire.
Quels sont les avantages fiscaux d'une Freezone ?
Les sociétés en Freezone bénéficient d’un taux d’impôt sur les sociétés de 0 % si elles respectent les critères de « Qualified Free Zone Person » (QFZP), comme des activités qualifiantes et une substance économique locale. Sinon, elles sont soumises au taux standard de 9 %. Les sociétés Mainland paient systématiquement 9 % sur les bénéfices nets dépassant 375 000 AED. Les deux structures sont soumises à une TVA de 5 %, sauf exceptions pour l’import/export dans certaines zones.
Comment choisir entre Mainland et Freezone selon mon activité ?
Optez pour le Mainland si vous ciblez le marché local, les contrats gouvernementaux ou avez besoin de nombreux visas (liés à la taille du bureau). La Freezone convient aux activités 100 % internationales, aux start-up ou aux secteurs spécialisés (ex : tech, santé). Par exemple, un restaurant à Dubaï nécessitera une licence Mainland, tandis qu’une plateforme e-commerce internationale prospérera en Freezone grâce à sa flexibilité et à son avantage fiscal.
Quels sont les coûts cachés des sociétés Mainland ?
Le Mainland implique un bureau physique obligatoire (loyer d’environ 20 000 AED/an minimum), des visas liés à la surface (1 visa pour environ 100-120 sq ft à Dubaï), et des audits annuels obligatoires. Les frais de licence (20 000 à 40 000 AED) incluent aussi des approbations gouvernementales. En revanche, la Freezone offre des options flexibles (bureau virtuel, flexi-desk) mais limite le nombre de visas sans surcoût. Les deux structures ont des coûts variables selon les émirs et les réglementations locales.
Un étranger peut-il détenir 100 % de sa société Mainland ?
Oui, depuis 2020, les étrangers peuvent détenir 100 % de leur société Mainland dans la plupart des secteurs. Avant, un partenaire émirien était obligatoire. Cela ouvre le Mainland aux entreprises visant le marché local ou les marchés publics, avec la flexibilité d’une structure sans partenaire local.
Quels sont les défis d'une société Mainland pour les étrangers ?
Les défis incluent des coûts initiaux plus élevés (bureau physique, audits), une réglementation plus stricte, et des formalités administratives multiples (approbations gouvernementales). Les étrangers doivent aussi s’assurer de la conformité fiscale (9 % d’impôt sur les bénéfices nets au-delà de 375 000 AED) et des visas (liés à la taille du bureau). La Freezone reste plus simple pour les activités internationales, mais le Mainland est incontournable pour un ancrage local fort.