Créer une société aux Émirats arabes unis peut être un véritable levier de croissance pour les entrepreneurs internationaux. Fiscalité avantageuse, environnement pro-business, absence de taxe sur les bénéfices sous certaines conditions : les arguments ne manquent pas. Pourtant, de nombreuses entreprises échouent ou perdent du temps et de l’argent en raison de mauvaises décisions lors de la phase de création. Voici les 7 erreurs les plus fréquentes à éviter en 2025.
Aux Émirats, le choix entre Free Zone, Mainland et parfois Offshore détermine non seulement la fiscalité, mais aussi la capacité à facturer localement, embaucher du personnel, ou contracter avec des partenaires publics ou privés. Un mauvais choix peut bloquer le développement de l’entreprise.
Les autorités émiriennes sont strictes sur la conformité entre l’activité déclarée et les opérations réelles de la société. Omettre une activité secondaire ou choisir une activité mal définie peut entraîner des sanctions ou le refus d’ouverture de compte bancaire. Il est essentiel d’opter pour une licence en adéquation avec les objectifs commerciaux.
La licence commerciale est le document central de toute société enregistrée aux Émirats. Elle conditionne l’exercice légal de l’activité. Chaque Free Zone ou juridiction a ses propres catégories de licences. Une erreur de classification peut engendrer des restrictions opérationnelles, voire une requalification coûteuse.
Bien que la fiscalité soit favorable, notamment en Free Zone, la Corporate Tax est en vigueur depuis 2023. Elle impose les bénéfices au-delà de certains seuils. Ignorer ces implications ou ne pas organiser sa structure juridique en conséquence peut devenir un frein à la croissance.
Ouvrir un compte bancaire professionnel est aujourd’hui une étape de plus en plus réglementée. Certaines banques demandent un historique de l’activité, un business plan ou la preuve d’un bureau physique. Ne pas préparer les bons documents ou choisir une banque inadéquate retarde souvent la phase opérationnelle.
Créer une entreprise en Free Zone permet souvent une propriété à 100 %, mais limite les relations avec le marché local, sauf en passant par des agents ou distributeurs. À l’inverse, une entreprise en Mainland autorise la vente directe mais implique d’autres responsabilités administratives. Le choix dépend du modèle économique et doit être mûrement réfléchi.
L’environnement réglementaire émirien évolue rapidement. Vouloir tout faire seul ou déléguer à des intermédiaires non agréés multiplie les risques d’erreurs, de retard ou de dépenses inutiles. Il est crucial de s’appuyer sur des professionnels expérimentés, connaissant les spécificités des différentes juridictions.
La création d’une société aux Émirats arabes unis offre des perspectives remarquables, mais elle requiert une connaissance précise des règles locales et une anticipation rigoureuse des étapes. En 2025, les attentes des autorités sont plus élevées, les contrôles renforcés, et la transparence exigée. Éviter ces erreurs dès le départ, c’est gagner du temps, limiter les coûts et bâtir une structure pérenne sur un marché en pleine croissance.