En quelques années, Dubaï s’est imposée comme un pôle économique de premier plan, aussi bien au Moyen-Orient qu’à l’échelle internationale. Attractivité fiscale, stabilité réglementaire, ouverture sur le monde : l’émirat représente aujourd’hui une destination stratégique pour les entrepreneurs étrangers. Pour les francophones souhaitant s’implanter aux Émirats arabes unis, il est essentiel de comprendre les enjeux juridiques, fiscaux et administratifs liés à la création d’entreprise.
Ce guide fait le point sur les principales étapes et spécificités à connaître pour lancer son activité à Dubaï en 2024.
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Dubaï bénéficie d’une économie ouverte, diversifiée et soutenue par des politiques publiques favorables à l’entrepreneuriat. L’émirat se distingue par :
Autant de facteurs qui font des Émirats arabes unis une juridiction de choix pour développer une activité à l’international, en toute sécurité juridique.
Avant d’enregistrer une société à Dubaï, il convient de choisir le cadre juridique adapté à la nature de l’activité et aux objectifs de l’entrepreneur.
La majorité des investisseurs étrangers optent pour la création d’une société en zone franche, qui permet :
Ce cadre convient parfaitement aux activités de conseil, de commerce électronique ou de services à l’international.
La Mainland Company autorise l’exercice d’une activité sur tout le territoire des Émirats et permet de travailler directement avec le marché local, y compris le secteur public. Depuis 2021, certaines activités peuvent être détenues à 100 % par un investisseur étranger, sans sponsor local, sous réserve de conditions spécifiques.
Moins utilisée, la société offshore reste une solution pertinente pour des objectifs de structuration patrimoniale ou d’optimisation fiscale. Elle ne permet toutefois pas d’exercer une activité sur le sol émirien ni d’obtenir un visa résident.
Créer une société aux Émirats arabes unis est un processus encadré, mais relativement rapide si les documents sont complets et les options bien définies. Voici les grandes étapes :
Définir la nature de l’activité et sélectionner la zone adaptée (freezone ou mainland)
Choisir la dénomination commerciale, soumise à approbation
Constituer le dossier d’enregistrement avec les documents requis (passeports, formulaire de demande, business plan dans certains cas)
Obtenir la licence d’activité (commerciale, professionnelle ou industrielle)
Finaliser les formalités d’immigration (visa investisseur, Emirates ID, etc.)
Ouvrir un compte bancaire professionnel, étape pouvant nécessiter des justificatifs solides sur l’origine des fonds et la nature de l’activité
Le délai moyen pour une création de société en freezone varie entre 5 et 10 jours ouvrés.
Certaines particularités locales méritent d’être anticipées pour sécuriser son implantation :
Créer une entreprise à Dubaï en 2024 constitue une réelle opportunité pour les entrepreneurs francophones souhaitant se développer à l’international dans un cadre structuré, stable et fiscalement avantageux. Toutefois, une bonne préparation et une connaissance fine du contexte local sont indispensables pour réussir son implantation.